Retour sur la carrière de Robert HERBIN : ÉPISODE I : LE JOUEUR

INTERVIEW de Philippe GASTAL par Jean-Charles SCHULER

Cette interview s'imposait naturellement puisque Philippe est adhérent des Associés Supporters depuis toujours, ayant même créé la Section 140 de Montpellier en 1984. En outre, compte tenu de sa présence constante au sein des instances de l'ASSE, il est bien celui d'entre nous qui a le mieux connu Roby.

 

carnet dédicaceJ-C S. : Comment te sens-tu, Philippe ?
P. G. : Infiniment triste, un ami nous a quittés. Depuis une semaine, j'ai répondu à de nombreuses sollicitations qui font remonter en moi énormément de souvenirs.

J-C S. : Remontons le temps. Ton plus lointain souvenir de Roby ?
P. G. : D'abord en tant que joueur. Tout jeune avec mon père nous allions assister avant match à l'entraînement des joueurs sur le terrain annexe. Là, comme sur la pelouse de Geoffroy-Guichard, j'ai toujours été impressionné par sa capacité physique, son engagement sans faille, la justesse de ses interventions et son autorité naturelle : en résumé la classe.
En particulier, ces images m'ont marqué : la puissance de sa détente verticale lui permettant de posséder un jeu de tête hors normes avec en particulier le but marqué lors de la finale de la Coupe de France 1970 (ASSE 5-0 NANTES).


J-C S. : Peux-tu rappeler l'arrivée de Roby à Saint-Etienne ?
P. G. : Il est arrivé en juillet 1957, en provenance du Cavigal de Nice. Cette arrivée ne se fit d'ailleurs pas sans quelques remous. Le contrat signé avec l'ASSE a été contesté par l'OGC NICE qui ne fut débouté que le 20 septembre 1957, deux mois après l'arrivée de Roby dans le Forez.
Après cet accroc de départ, son cœur est toujours resté stéphanois.

 

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