Retour sur la carrière de Robert HERBIN : ÉPISODE III : L'HOMME

INTERVIEW de Philippe GASTAL par Jean-Charles SCHULER (suite et fin)

 

doc01058920200430143926 001J-C S. : Un mélomane ?

P. G. : Il n'a jamais caché son goût pour la musique. Il ne faut pas oublier qu'il avait de qui tenir. S'il est arrivé à Nice, jeune, c'est parce que son père avait quitté Paris pour rejoindre l'opéra de Nice.

 

J-C S. : Les qualités de Roby que tu souhaites mettre en avant ?

P. G. : Plusieurs sont marquantes :

  • RIGUEUR : une rigueur intellectuelle et morale au service du football.
  • CONFIANCE : arrivé jeune (18 ans) à Saint-Etienne, il a toujours su mettre en confiance ses joueurs et les responsabiliser.

Il a eu la confiance de Roger Rocher, en 1972, qui n'a pas hésité à confier à ce jeune entraîneur sans expérience la direction de l'équipe, mais aussi celle d'André Laurent pour son retour en 1987, et dans des circonstances plus difficiles en 1997 alors que le club traversait des moments délicats.

  • NOVATEUR : il était toujours à la recherche de techniques améliorées dans ses méthodes d'entraînement avec une approche plus professionnelle, en particulier sur le plan médical. Par cette vision globale novatrice de ce sport, il a ainsi réveillé le football français.
  • BRILLANT : joueur et entraîneur brillants, ce qui est très rare.
  • FIDÈLE : à l'ASSE, aux Supporters, à la Ville de Saint-Etienne.
  • UNE LÉGENDE : on ne peut dissocier le trio gagnant : Rocher / Garonnaire / Herbin. Le dernier vient malheureusement de disparaître.

Avec  Roby, le mot LÉGENDE prend tout son sens et sa dimension.

IL LAISSE UNE TRACE INDÉLIBILE DANS L'HISTOIRE DU CLUB ET DANS LE COEUR DES SUPPORTERS.

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